Après avoir réussi ma 1ère cuisson de biscuits dans mon four pyramide

je voulais tenter une cuisson d'émail Raku.

Toutes les pièces qui ont été biscuitées ne pourront pas être cuites en Raku

car pour cette technique, il est impératif d'utiliser une argile chamottée.

Les biscuits destinés à la cuisson Raku ont été réalisés en terre chamottée.

Pour ma part, j'adore travailler la terre "raku mitsu" de Solargil

elle est très agréable à modeler ou à tourner car sa chamotte est impalpable.

Elle est blanche, a un aspect très doux et de plus elle est super pour le polissage.

J'ai émaillé les pièces avec des émaux destinés à la cuisson Raku

(émaux raku , et fritte 1254 de Céradel).

 J'ai également préparé des pièces pour obtenir du Raku nu.

Les pièces émaillées

Ma petite statuette fera partie de la fournée suivante...

Le four est rempli!

Le four est prêt à cuire...

C'est parti, la cuisson est lancée...

L'aire de cuisson est préparée, les bidons et la malle sont en place,

ainsi que les matériaux d'enfumage (sciure, feuilles, papier journal...),

la grande pince, les gants Raku,

le bidon d'eau et les éponges.

C'est la fin de la cuisson, le four est à 940°,

nous allons défourner.

La malle est prête à recevoir les poteries toutes chaudes.

Hélàs, je n'ai pas pu prendre de photos du défournement, ni des enfumages,

car nous ne sommes que deux,

ma "petite fée du feu", qui ouvre et ferme la porte à chaque défournement,

et moi-même, qui, pince à la main, sort les pièces du four.

Il nous faudra trouver un 3ème larron pour prendre des photos. 

 Voici les photos des pièces cuites en Raku.

Boîte en Raku nu  (il manque son couvercle)

Boîte en Raku nu (il manque son couvercle)

Le jaune de ce bol ne me plaît pas...

Je vais faire des essais d'émaux en le mélangeant avec un peu d'orange.

Petit vase turquoise.

Ma poule, qui était une commande de longue date

et qui était prête juste à temps pour un anniversaire le lendemain!

Galet avec émail au nitrate d'argent et réserves

Petite coupe au nitrate d'argent.

Me voici définitivement lancée dans la merveilleuse aventure de la poterie... 

Je m'en vais vous conter l'histoire de Muriel la potière

et de sa première cuisson.

Au fil des mois, mes poteries se sont accumulées sur les étagères de l'atelier

attendant désespérément d'être cuites,

mais hélàs, mon four électrique n'est toujours pas branché!

Je suis toujours à la recherche d'un électricien qui s'y connaisse bien en triphasé 

pour brancher mon four électrique Enitherm et équilibrer les phases,

afin de finaliser l'installation électrique commencée  

par mes 2 génies bricoleurs "Sébastien et Daniel".

Le dernier en date (de Bram) m'a fait poireauter pendant plusieurs semaines

pour me dire enfin, après plusieurs relances de ma part par mail et téléphone,

qu'il n'avait pas le temps de me faire un devis, et encore moins les travaux. Sympa !!!

On m'a parlé d'un électricien à Cépie et d'un autre à Montgradail,

Espérons que je trouverais l'homme de la situation très vite...

Pour cuire, j'avais bien mon four pyramide Roderveld,

acheté d'occasion et qui prenait la poussière depuis des lustres,

au grand dam de Séb grâce à qui j'avais pu le ramener de l'Hérault!

Mais ma peur panique et irraisonnée du gaz

et mon manque de confiance en moi étaient plus forts que tout,

et m'empêchaient de me lancer enfin dans les cuissons.

Heureusement, Sophie ma "maman potière"

est venue dans l'Aude pendant quelques jours

et m'a aidée à faire ma 1ère cuisson au gaz.

Nous avons "galéré grave" et passé plusieurs jours

à essayer de faire marcher ce "foutu" four...

Impossible de faire marcher le boîtier de température relié à la sonde pyrométrique!

Impossible de faire monter le four en température!

Est-ce-que ça venait du brûleur?

Celui-ci fonctionnait-il bien?

Etait-il placé trop haut, ou trop bas?

Nous avons fait 4 cuissons avant de régler tout ce qui n'allait pas.

Le premier essai de cuisson a été fait avec Sophie.

Puis les suivants avec Daniel, ma moitié, "ma petite fée du feu",

élément essentiel de notre binôme, sans qui rien n'aurait été possible...

C'est lui qui est venu à bout de tous les problèmes que nous avons rencontrés.

A la 3ème cuisson, nous avons réussi à faire monter la température du four  

 jusqu'à 738°.

Il nous manquait encore au moins 250°, mais malgré tout,

Daniel et moi n'étions pas peu fiers de notre exploit...

La 4ème cuisson a été la bonne, youpiiiiiiiiiiii !!!

C'était une cuisson de biscuits.

Le four est monté jusqu'à 1040° d'après la sonde pyrométrique,

mais en réalité la température n'a pas dû dépasser 940°/950°

dans la partie haute du four.

Le cône Orton 980° que j'avais mis en haut, à droite n'a pas fondu.

La cuisson a duré 5h26.

Voici quelques photos de notre "exploit"!

MON FOUR PYRAMIDE RODERVELD

LE BRÛLEUR VU PAR LE TROU DANS LA SOLE

LA PLAQUE DE PROTECTION

LE REMPLISSAGE DU FOUR 

LE FOUR EST REMPLI

La suite dans un prochain message...

A bientôt!

Me voici revenue à mes premières amours....

Le modelage ! 

J'ai découvert cette technique en 1996

au club Léo Lagrange de Lorgues dans le Var.

A l'époque, je modelais avec la magnifique terre rouge de Salernes (Var).

Elle donne de superbes résultats, hormis le fait qu'elle soit un peu trop plastique.

Voici les photos d'un buste que je suis entrain de réaliser en argile chamottée

c'est une terre de chez Boesner.

Je trouve la chamotte un peu trop grosse

et la terre, pas très facile à lisser...

Je préfère de loin modeler le Raku Mitsu de Solargil.

La tête a été creusée...

Voici le buste un peu plus avancé, mais il est loin d'être terminé.